Un rejet semblerait-il accidentel de 30 m3 d’uranium a été signalé Bollène (Vaucluse) sur le site de la centrale nucléaire du Tricastin, mais il ne présente pas de risque sanitaire immédiat, selon les autorités nucléaires.
"Le risque sanitaire est effectivement faible, mais cet incident, non négligeable, fait suite à un nombre croissant d’autres incidents, dus principalement à la dégradation de la gestion des déchets sur un site pourtant appelé à se développer", a déploré Corinne Castanier, présidente de la Criirad.
Une partie de la solution a été récupérée par la société Socatri où a eu lieu le rejet, une autre s’est largement diluée dans les cours d’eau et la troisième n’a pas atteint la nappe phréatique, a expliqué à l’AFP le directeur de la sûreté des usines à l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), Thierry Charles.
"C’est la première fois qu’un tel incident se produit", a assuré le responsable de la communication de Socatri (groupe Areva). L’usine fonctionne pourtant depuis 1975.
Le rejet s’est produit à 6H30 pendant une opération de nettoyage d’une cuve. Il y a eu un déversement sur le sol ainsi que dans le canal adjacent, une partie des effluents polluant ensuite La Gaffière et L’Auzon.
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