Si le métier d’infirmier(ère) continue de faire rêver, il nécessite de belles dispositions. Pour espérer obtenir un salaire satisfaisant, il vaut mieux se spécialiser.
Infirmier(ère) : entre rêve et vocation
Le métier d’infirmier(ère) est l’un des plus admirés des Français. Une activité à haut potentiel humain qui nécessite de solides aptitudes physiques et mentales. Si le concours d’Infirmier(ère) Diplômé d’État (IDE) est accessible au plus grand nombre, son contenu est très exigeant. La profession fait autant rêver qu’elle peut en décourager plus d’un dès les épreuves de sélection.
Le rôle de l’infirmier est de pallier les souffrances aussi bien physiques que psychiques des malades. Outre les gestes d’exécution des prescriptions médicales, l’infirmier est celui qui par sa seule présence accompagne et rassure. C’est lui qui assure une prise en charge globale du patient jusqu’à sa guérison. En milieu hospitalier comme en libéral, les horaires sont rarement réguliers et les astreintes de nuit fréquentes.
Infirmier en milieu hospitalier : quel salaire ?
Dans le secteur public, on distingue les infirmiers de soins généraux et ceux possédant une spécialisation. Les premiers exercent avec le diplôme d’État (IDE) aux grades 1 à 2. Les seconds exercent en bloc opératoire, en puériculture ou en anesthésie : ces derniers relèvent des grades 3 à 4. Une autre variable s’ajoute à ces écarts de salaire : l’ancienneté. De fait, aux grades 1 à 2, entre le début et la fin de carrière, le salaire brut d’un infirmier passe de 1 827 à 2 832 euros. Aux grades 3 à 4, il passe de 2 043 à 3 009 euros. Une moyenne à laquelle il faut ajouter certaines primes, comme le travail de nuit ou l’indemnité de résidence.
Dans le secteur privé, la grille des salaires des infirmiers est fixée par une convention collective. En règle générale, opter pour le privé apporte davantage de souplesse dans l’organisation du travail. À contrario, la rémunération est souvent moindre, avec une moyenne brute de 2 215 euros par mois.
Infirmier libéral : quel revenu ?
Avec quelques années d’expérience, le job d’infirmier en libéral peut s’envisager, notamment en indépendant. Ici, au nombre d’heures dédiées au soin, il faut souvent ajouter le temps du trajet et celui consacré au travail administratif. Sachant que le tarif des heures prestées dépend aussi du type de soins. En général, un infirmier en cabinet est mieux rémunéré qu’en milieu hospitalier. Mais avec des contraintes différentes. Le revenu brut mensuel peut être estimé entre 5 000 et 6 000 euros, charges non déduites.
On l’aura compris, le métier d’infirmier est absorbant et souvent difficile à concilier avec une vie de famille. Tous secteurs confondus, l’on compte tout de même 600 000 infirmiers en France.